L'expé "Atchoumite"
- Détails
- Création : 16 janvier 2015
- Écrit par Lucie Rechinger
Index de l'article
Nous rentrons au gîte, où Mymy et Éric nous ont préparé un bon petit repas pour nous redonner des forces. Philippe est malade et je suis un peu « toussive ». Mais ça passe. Rien de bien grave. Après une bonne nuit de sommeil, nous divisons l’équipe en deux. Philippe et Éric partent vers Gourdon à la recherche d’essence de lavande et de la denrée rare que sont devenus les entonnoirs à confiture appelés « confituriers ». Tout le monde voit ce que c’est, mais personne n’en vend. Nous, nous partons d’abord vers Saint-Paul de Vence pour faire un peu de tourisme avant de nous diriger vers Nice et son aéroport où nous récupérons Xavier qui était resté bloqué dans son avion pendant de longues minutes à la suite d'une panne de courant. Nous rentrons au gîte juste à temps pour le repas du soir. Mais une discussion nous anime. Descendons-nous lundi pour la première ? Ou mardi ? Philippe est toujours malade et le passage constant du chaud au froid aggrave un peu son état. Moi je me porte mieux, je ne tousse plus. On décide finalement de faire une sortie Via Ferrata le lendemain afin qu’il puisse se remettre un peu pour mardi. Quand je vais me coucher, le matos est prêt pour partir.
Au matin, Myriam et Alain ont l’air fatigué. Scooby, notre mascotte nationale, s’est mis à éternuer de manière anormale et exagérée la veille après son repas du soir et durant la nuit. Alain décide de rester afin de pouvoir aller chez le vétérinaire. Et nous voilà partis Philippe, Xavier, Éric et moi pour « Les Demoiselles de Castagnet ». Nous nous arrêtons brièvement dans le village d’Entrevaux et y faisons un rapide petit tour. Puis nous nous rendons au syndicat d’initiative pour nous inscrire à la Via Ferrata et également louer les poulies jaunes nécessaires pour la tyrolienne. La dame de l’accueil nous refroidit légèrement en nous expliquant comment l’aborder et quelques anecdotes des accidents déjà arrivés. Mais nous ne nous dégonflons pas pour autant et nous nous mettons en marche pour notre ascension. Il fait chaud et nous marchons en plein soleil. Nous buvons régulièrement et avidement au tuyau de nos Camelback (merci à Mymy de m’avoir prêté le sien). Avant d’arriver aux premiers échelons de la paroi nous passons devant une petite maison isolée avec un grand pin : « La maison du mangeur de via ferratiste » nous dit Philippe.