Activités en 2012
Côte d'Or (septembre 2012)
- Détails
- Création : 2 octobre 2012
- Écrit par Daniel Lefebvre
- Affichages : 2711
Notre séjour en Côte d'Or a eu lieu il y a près de 15 jours maintenant, du jeudi 13 au dimanche 16 septembre. Cela commence à faire un bail, mais je vais tout de même tenter de vous le raconter...
Michel S., Laurent, Pascale et moi-même sommes arrivés au gîte de Francheville dans la soirée, après une brève escale par la carrière dans laquelle s'ouvre le gouffre de la Combe aux Prêtres et ensuite par le lavoir, Michel nous a expliqué que les anciens du GSC y campaient, du temps où ils allaient là-bas. Après un spaghetti bolo, nous sommes sortis prendre l'air au clair de Lune, afin de repérer le chemin vers le Creux du Soucy. Sur la route, nous avons croisé une biche "ailée"..., ou plutôt une représentation "améliorée" sur un panneau de signalisation routière... Il était temps d'aller dormir "comme des loirs", espérant que ceux qui nous ont laissé leurs cartes de visite sur la table du gîte, ne fassent toutefois pas trop de bruit...
Vendredi, Pascale et Michel sont partis équiper les puits de la Combe aux Prêtres. Ce fut d'une facilité déconcertante, visiblement, étant donné la grande quantité de broches disponibles. Pendant ce temps, Laurent, que j'accompagnais, équipait le Creux du Soucy. La première longueur fut facile car des broches sont présentes en haut du puits. Pour la suite, Laurent a loupé les broches suivantes. Comme j'étais déjà à sa hauteur, nous avons réalisé quelques manoeuvres peu orthodoxes sur spit pour lui permettre de rattraper le coup. Il a ensuite équipé les spits d'une main courante parfaite en plein vide, qui n'était pas prévue en regardant la topo, mais cela a été un excellent exercice, à la suite duquel il restait encore à atteindre des spits et placer deux déviateurs pour un "équipement de pro"! Pascale et Michel nous ont rejoint dans l'entrefaite, et nous avons alors chacun contemplé le lac souterrain en nous disant que, la prochaine fois que nous y reviendrons, nous prendrons un canot!
Michel nous a alors proposé de visiter une carrière de gypse désaffectée, située à une vingtaine de kilomètres de Francheville. Un tunnel rectiligne, boueux, permet l'accès à la zone d'exploitation. A l'intérieur, nous y trouvons un petit lac des chauves-souris par centaines, un puits d'aération, mais aussi des concrétions vraiment particulières, pareilles à des cheveux d'anges... Quelle curieuse mais intéressante balade!
Les pâtes carbo ont été préparées par Michel, avant de repasser notre journée en songes dans l'attente d'Alain et Olivier, puis Delphine et Louis qui sont arrivés pendant la nuit, tandis que les fêtards qui partageaient notre gite, ne discontinuaient pas. L'un d'eux a même réveillé Michel... "T'es qui, toi?
- Je suis Michel!", puis repartant tout content en disant à ses potes "C'est Michel !". Je ne m'étalerai pas non plus sur la propriétaire du gîte qui était toute contente de faire découvrir le dortoir à Alain et Olivier, allumant une première fois la lampe et la rallumant une seconde fois pour leur montrer l'issue de secours... Quelle nuit agitée mais cependant mémorable!
Le samedi, j'ai pris les devants pour l'équipement du gouffre de la Rochotte, là aussi en usant du luxe d'équiper une belle main courante, et nous nous sommes tous retrouvés dans le fond non sans un certain retard car un deuxième groupe allait aussi effectuer la traversée et a scindé le nôtre en deux. Nous portions tous une néoprène et avions déjà chaud. La traversée s'annonçait torride car la rivière était à l'étiage. Après un barbotage dans un petit lac bienfaiteur, notre première difficulté...: trouver le collecteur. C'est ce que fit Michel qui nous a remis sur le droit chemin. Au pont de singe, certains ont été téméraires et ont voulu tester leur équilibre. C'était bien évidemment sans compter sur les grands gamins que nous sommes, et aucun n'est arrivé au bout sans tomber à la flotte. D'autres, dont je fais partie, n'ont même pas voulu essayer car c'était couru d'avance. Que des bons moments! La traversée fut facile, y compris le repérage de la "chatière" de sortie. Alain et Olivier nous ont quittés afin d'aller dans le Creux du Soucy. Pendant ce temps, nous avons "exploré" le réseau nord, souvent parcouru par les spéléos qui ne trouvent pas la chatière, mais cela valait la peine d'y faire un détour et Michel et moi avons mitraillé parois et plafonds avec nos appareils photos avant de rejoindre la sortie. Nous avons barboté une dernière fois dans l'eau, en surface de l'un des siphons de la Combe aux Prêtres (Attention... ne pas se faire aspirer ! ).
Finalement, Louis est retourné presque au fond de Rochotte, pour déséquiper, tandis que Delphine et moi l'attendions au niveau de la main courante. Ensuite, Louis a pu être soulagé en remontant premier. Oui, il fallait le ménager car c'était lui qui préparait la fondue du soir.
Dimanche, jour du départ! Nous avons fait un crochet dans l'Yonne, où Michel avait obtenu l'autorisation de visiter le Puits Bouillant. Un puits artificiel mène à une jolie rivière souterraine que nous avons parcourue sur plusieurs centaines de mètres, avec de l'eau ne dépassant pas le niveau des bottes, mais gare aux marmites!
Très contents de notre weekend, nous nous sommes mis en quête d'un resto-route avant de reprendre nos chemins dans nos directions respectives... et, de manière impromptue, avant de nous croiser à nouveau sur une aire d'autoroute.