Comptes-rendus (suite)
Event de Peyrejal (7/04/15)
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Encore une dont on nous avait parlé depuis longtemps mais que nous n’avions pas pris le temps de visiter plus tôt.
La cavité fait partie du système de la Claysse souterraine, qui se développe sous le synclinal de Saint-André-de-Cruzières. Le système est célèbre pour ses spectaculaires mises en charge et la violence des ses crues. Il est donc indispensable, avant de s’y engager, de vérifier que les conditions météos sont favorables, ce qui semble être le cas pour toute la semaine.
Avant de nous changer, nous préférons aller repérer l’entrée, car il fait chaud et n’avons pas envie de passer trop de temps en plein soleil dans nos combis spéléos. Nous trouvons rapidement le puits artificiel, perdu au milieu du lapiaz et couvert d’une plaque d’acier de 50 cm de diamètre.
Sur le parking, pendant que nous nous préparons, nous sommes rejoints par un groupe de trois allemands qui viennent également visiter l’aven de Peyrejal. Après en avoir discuté ensemble, nous décidons d’équiper la cavité en double, chacun souhaitant prendre son temps pour la visite. Nous nous empressons donc et retournons vers l’entrée, suivis de peu par les allemands qui nous annoncent qu’un troisième groupe vient d’arriver sur le parking. Mais, que de monde sous terre ces jours-ci !
Nous descendons les quelques puits, les premiers n’étant pas bien larges, mais sans difficulté.
La base des puits se trouve à quelques pas seulement du siphon qui barre l’accès par l’entrée naturelle. Nous nous dirigeons donc vers l’amont, et plus exactement directement vers la branche de Sauvas, connue pour ses conduites forcées de forme parfaitement cylindrique. C’est de la promenade sur quelques centaines de mètres jusqu’au siphon amont. Nous devons nous baisser à de rares occasions.
Après avoir vu le lapiaz, la forme des galeries, les nombreuses arrivées d’eau, il est aisé de comprendre que s’aventurer dans le réseau en cas de mauvais temps relève de l’inconscience. Mais il fait très beau dehors, et nous pouvons donc nous permettre de prendre tout notre temps.
Sur le chemin du retour, Daniel en profite pour prendre de nombreuses photos, histoire d’immortaliser l’instant. Nous croisons le 3ème groupe qui se dirige vers le siphon terminal.
Chaque groupe a effectivement pris son temps ou s’est un peu perdu dans le dédale de galerie, car nous sommes les premiers de retour à la base des puits. Il y a seulement 2 équipements. Le troisième groupe a probablement choisi de partager l’équipement des allemands. Alors que nous sommes encore dans les puits, nous les entendons arriver. Ils nous suivent de peu.
J’avais prévu de déséquiper, mais une perte de lentille m’en empêche, Daniel devra donc s’y coller ! Pas terrible la vision d’un seul œil ! Bref !!!
Il est encore tôt. Avant de prendre la route du retour vers le gîte, nous allons repérer l’entrée de la Cotepatière, que nous avons également mise au programme de cette semaine. Encore une fois, la cavité est facile à trouver.
Photos de cette journée :
- Event de Peyrejal par l'entrée artificielle
- Reconnaissance de l'évent de Peyrejal (entrée naturelle) et de la Cotepatière
Randonnée vers la Chartreuse de Valbonne (6/04/15)
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Lors de notre arrivée, la propriétaire du gîte nous a parlé d’une randonnée intéressante à faire, au départ du gîte : un sentier de grande randonnée nous mène quasiment tout droit vers la Chartreuse de Valbonne, dont les toitures sont composées de tuilles vernissées du style bourguignon, comme les toitures des célèbres Hospices de Beaune.
Delphine, Pascale et moi nous sommes donc mis en route et avons serpenté le long des vignobles de Saint-Julien-de-Peyrolas, puis dans la forêt domaniale de Saint-Paulet-de-Caisson, en direction de la fameuse abbaye. Nous avons cassé la croûte dans un jardin jouxtant le monastère, en compagnie d’une dizaine de chats qui nous réclamaient un modeste droit pour notre visite. Nous sommes revenus au gîte en passant par Saint-Paulet, ce qui nous a fait un peu plus de 14 kilomètres en environ 3 heures.
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Grotte touristique de Saint-Marcel d'Ardèche (6/04/15)
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Il est encore tôt lorsque nous rentrons au gîte. Après un petit apéro et un casse-croûte sur la terrasse, nous décidons d’aller (re)visiter la partie touristique de Saint-Marcel d’Ardèche. Nous ne sommes qu’à 15 minutes en voiture, et j’ai très envie de revoir la cavité sous l’éclairage réservé aux touristes. En effet, vu la taille des galeries et salles, nos lampes spéléos, même la Scurion, sont bien insuffisantes pour admirer le décor.
Daniel et moi avions déjà eu l’occasion de visiter la partie touristique et aussi, à plusieurs reprises, de la traverser lors de sorties spéléologiques, mais pour Delphine c’était une première. Elle est restée bouche bée et aspire à un prochain séjour en Ardèche pour découvrir le réseau qui, aux dernières nouvelles, totalise le chiffre impressionnant de 54 kms.
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