Porte des Etoiles et grotte de Neuvon (28/02/2016)
- Détails
- Création : 5 mars 2016
- Écrit par Daniel Lefebvre
Michel Sténuit organisait un week-end en Côte d'Or pour le SSBC, avec pour objectif de visiter la grotte de Neuvon: ce réseau souterrain est resté longtemps inaccessible car il fallait passer par un siphon pour y arriver, mais un puits appelé Porte des Etoiles a été désobstrué par le comité départemental de spéléologie il y a une dizaine d'années, et cela facilite les visites.
Il restait une ou deux places dans l'équipe, et Michel nous a proposé de nous joindre à eux, ce que Pascale et moi avons accepté. L'ambiance est très chouette, voire même un peu délurée, dans le groupe mais nous connaissions déjà les "énergumènes" pour nous être joints à eux à la Pierre Saint-Martin. Nous logeons au gîte de la Clairière, à Francheville.
Pour le samedi, j'ai proposé une petite mise en jambes par une randonnée un peu sportive pour nous permettre de découvrir la Côte d'Or de surface. L'itinéraire de randonnée, trouvé sur internet, commence par suivre un ruisseau, dans lequel on patauge, puis passe par le gouffre du Creux Percé et ensuite par la grotte des Célerons. Nous ne nous attendions pas du tout à un paysage aussi encaissé, mais cela nous plaît bien. Nous profitons d'un temps sec pour pique-niquer joyeusement à un magnifique point de vue.
Le lendemain, nous descendons vers notre objectif. Ou plutôt, nous commençons par monter, car la marche d'approche est longue avant d'arriver dans une grande prairie sur un plateau. Le puits est ouvert et nous y descendons. L'équipement, bien que broché, n'est pas évident: il y a le câble pour le rappel guidé, des fractios plein vide, et une petite main courante assez sportive.
En bas, nous prenons pied au fond du puits de la Cathédrale, et la grotte s'ouvre à nous. Il y a moyen de faire des kilomètres de progression au travers de blocs fracassés dans une grande galerie de 3-4 mètres de large sur une dizaine de haut. Quelques ressauts et mains courantes sont équipés en fixe. Occasionnellement, nous trouvons la rivière et y prenons pied pour la suivre. Par endroits, la galerie s'élargit beaucoup et nous nous retrouvons dans d'immenses salles fossiles comme celle du "Put(s)ch", qui fait dans les 300 mètres de long sur 20 à 40. Plusieurs fois dans le réseau, nous rencontrons des "chailles" (silex) en rangs bien serrés, très jolis.
TPST: 9h pour Pascale et moi, 10h pour ceux qui déséquipaient. Si l'on regarde la topo, nous n'avons pas parcouru grand chose.
Membres du clubs, vous pouvez retrouver les photos du week-end en suivant ce lien.