Via-ferrata MLD + grands malades (05/05/2018)
- Détails
- Création : 7 mai 2018
- Écrit par Laurent
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Pour ce samedi 5 mai, j’avais prié Râ pour qu’il nous donne du beau soleil. Quelques jours avant, j’ai la confirmation par les bulletins météo qu’il sera bien présent et donc je peux comme je le souhaitais me rendre sur les via ferrata de la vallée de la Meuse. Nous nous sommes retrouvés à 5 car Bénédicte, Delphine, Vincent et Philippe P. (croisé quelques jours avant à la Chaubou) m’ont accompagné.
Arrivés sur le parking, on s’attend à avoir beaucoup de monde vu le nombre de voitures présentes. Effectivement, au poste de garde on essaie même de nous décourager : "Il y a beaucoup de monde et certains groupes s’impatientent". C’est mal connaître une qualité primordiale chez le speleo : la patience. Bref, on attend un peu avant de démarrer, c’est pas un soucis et cela ne m’a pas paru très long. Je démarre en tête suivi de Bénédicte, Delphine, Vincent et Philippe ferme la marche. Après la première montée, je laisse passer Bénédicte devant parce que je sais que ça ira et comme ça je garde un oeil bienveillant sur le groupe et ça m’évite d’aller trop vite. Tout le monde progresse bien, cette via ne présentant pas de difficultés particulières. Beaucoup de barreaux penseront certains mais pas forcé de les utiliser si on préfère les prises naturelles.
Il fait vraiment beau et la température est idéale, pas trop chaud et on cuit à feux doux sans s’en rendre compte. On rattrape tout de même le groupe précédent, on temporise. Le pont de singe est une difficulté qui s'appréhende un peu plus. Tout le monde y passe. Il n’y a pas de vent. On va sur la planche à poule, oublié de faire kotkot et d’agiter les bras une fois dessus. Puis on descend le chemin qui est plus casse-gueule que la via, mais ça va il n’est pas trop humide, pour rejoindre la seconde partie. Je reprends la tête jusqu’au pendule, particularité de cette via. De nouveau, ça apporte son lot de sensations différentes, le plus dur étant de se lancer (comme pour beaucoup de choses). Mais en fait ce n’est finalement pas compliqué et c’est surtout trop court. Je relaisse passer Bénédicte et Vincent devant pour que je puisse photographier tout le monde qui joue à Tarzan, Jane ou Chita (biffez la mention inutile). Encore quelques ponts népalais, échelles,... et voilà que nous en avons terminé avec cette via, à l’heure prédite (car nous avons un timing bien défini). On reste un peu en haut avant de redescendre. Au parking, on boit un coup et on grignote avant de reprendre la route vers les Grands Malades.
Là aussi, le parking est blindé mais personne sur la via. La grille est déjà ouverte. Philippe se contentera de nous observer pendant un moment (c’était dans le contrat de base). Bénédicte prend la tête, elle connaît la via car déjà faite au post-JNS et je lui cède mon appareil. Sur mon dos, j’ai un kit avec 2 cordes, l’une pour rappeler la poulie (C30, mais plus petit ça doit aller, pas vu combien il restait de mou), l’autre pour la descente finale. Vu le nombre de relais, on peut également improviser un rappel plus tôt en guise d'échappatoire. Cette via est plus sportive, plus vertigineuse mais également plus courte donc ça ne reste pas trop compliqué. Le passage de la corde à noeuds reste assez particulier et fait forcément un peu plus peur. Pour des enfants, il y a toujours possibilité de contre-assurer depuis la queue de cochon. Arrivés à la tyrolienne, je repasse en tête. J’amarre ma poulie-jaune-achetée-en-promo pour qu’on puisse la rappeler et tous l’utiliser. Et on sera même un peu plus à l’utiliser car un groupe de 3 alpinistes ayant oublié leur poulie nous ont suivis et ont profité de l’opportunité. Bon sinon, ils seraient descendus juste avant la tyrolienne. J’installe le rappel directement après la tyro mais il y a moyen de le faire un peu plus haut (la C60 est très largement suffisante mais j’avais fait ce choix de corde car c’est de la 9,5 mm et qu’elle est plus jolie, elle file assez bien, peut-être même un peu trop quand on porte des mitaines). Voilà, c’est fini. On finit suffisamment tôt pour vaquer à ses occupations mais ça aurait pu durer plus longtemps s'il y avait eu des embouteillages. A une prochaine fois. Si vous voulez vous y rendre, scrutez la météo (pas de pluie et plus agréable au soleil) et contactez moi, je pense que j’essaierai de m’arranger.