Sous Terre
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Comptes-rendus (suite)

Aven...

Voilà déjà 2 ou 3 ans que l’on m’avait parlé de cette grotte du Gard à ne manquer sous aucun prétexte. Mais encore fallait-il savoir où la chercher, car je n’avais aucun renseignement, excepté son nom que je tairai, car l'Inventeur préfère qu'on ne fasse pas trop de publicité. Après quelques recherches, j’ai pu obtenir sa localisation et un bref descriptif. Je n’ai trouvé aucune topo, mais suffisamment d’informations pour prévoir le matériel nécessaire à la descente dans cet aven. J’avais aussi cru comprendre que cette cavité commençait par quelque étroiture, et chacun connaît mon appréhension à ce sujet… Mais, on me l’avait bien dit… à ne manquer sous aucun prétexte ! Donc, au diable, boyaux infâmes et  tortueux !  Vous ne m’arrêterez pas !

Nous voici donc partis, Daniel, Delphine et moi. Nous garons la voiture à l’endroit précisé. Une voiture, des spéléos dirait-on, est déjà garée sur place. Mais ces derniers semblent visiter un autre trou voisin dont le puits d’entrée est équipé. Nous poursuivons à pied, comme conseillé, carte IGN en main. L’itinéraire que j’ai pu obtenir est clair et précis : après 2 ou 3 minutes de marche, nous trouvons le sentier qui conduit vers l’Aven, et l’entrée est trouvée tout aussi rapidement. Finalement, nous aurions pu nous approcher encore un peu plus en voiture car, sur un parking improvisé, se trouvent déjà 3 camionnettes. Encore des spéléos… Décidément, il y a du monde sous terre ! Nous rapprochons donc notre voiture et ne nous équipons pas trop vite. Nous préférons attendre la sortie du premier groupe : il est déconseillé d’être trop nombreux dans la cavité par soucis de protection, et se croiser dans les puits risque aussi de poser problème.

Un par un, arrivent les autres spéléos. Il s’agit d’un groupe « international » : des français, des allemands, des hollandais, au total 7 spéléos guidés par un huitième, Erik, un belge conquis par la spéléo ardéchoise et qui a décidé de s’installer dans la région il y a déjà plusieurs années. Nous discutons un moment avec Erik qui nous conseille de profiter de notre séjour pour visiter un réseau découvert en 2012 et toujours en cours d’exploration, dans les environs d’Orgnac. Ce réseau, composé de 3 entrées, est habituellement fermé, mais il est exceptionnellement ouvert toute la semaine. Cerise sur le gâteau, nous ne devons prévoir aucun matériel car l’aven est équipé. Heureusement, car nous aurions manqué de cordes. Il se propose de nous envoyer toutes les infos par mail.

Les voilà tous extirpés du boyau d’entrée, pas vraiment étroit finalement, et nous pouvons nous y engager à notre tour. Un toboggan fait suite et nous conduit à la tête du puits d’une quarantaine de mètres. Ce puits est assez particulier, il s’agit en fait d’une succession de ressauts de quelques mètres chacun, en colimaçon. Des concrétions sont déjà présentes ci et là mais nous n’y prêtons guère attention, trop occupés que nous sommes à équiper ou passer les nombreux fractios et déviateurs. Nous atterrissons dans une salle un peu boueuse mais de grandes dimensions. A droite, un balisage conduit vers une autre salle accessible par un passage bas. Lorsque nous nous redressons… c’est blanc, c’est beau, c’est à couper le souffle ! Des milliers d’excentriques de taille impressionnante et de toutes formes nous entourent. Nous revenons sur nos pas, traversons la grande salle et, après un petit quatre-pattes entre les concrétions, une corde en place mène à une alcôve avec des milliers d’excentriques. Il semble qu’il y ait du CO2, ce qui nous évoque un précédent séjour en Ardèche, et nous ne nous y attardons pas.

Il ne nous reste plus qu’à remonter, Daniel passe en tête, je le suis, et Delphine s’occupe du déséquipement.

Vers la galerie photos.

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Randonnée vers la Chartreuse de Valbonne (6/04/15)

Lors de notre arrivée, la propriétaire du gîte nous a parlé d’une randonnée intéressante à faire, au départ du gîte : un sentier de grande randonnée nous mène quasiment tout droit vers la Chartreuse de Valbonne, dont les toitures sont composées de tuilles vernissées du style bourguignon, comme les toitures des célèbres Hospices de Beaune.

Delphine, Pascale et moi nous sommes donc mis en route et avons serpenté le long des vignobles de Saint-Julien-de-Peyrolas, puis dans la forêt domaniale de Saint-Paulet-de-Caisson, en direction de la fameuse abbaye.  Nous avons cassé la croûte dans un jardin jouxtant le monastère, en compagnie d’une dizaine de chats qui nous réclamaient un modeste droit pour notre visite.  Nous sommes revenus au gîte en passant par Saint-Paulet, ce qui nous a fait un peu plus de 14 kilomètres en environ 3 heures.

 

Photos de la randonnée.

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Grotte touristique de Saint-Marcel d'Ardèche (6/04/15)

Il est encore tôt lorsque nous rentrons au gîte. Après un petit apéro et un casse-croûte sur la terrasse, nous décidons d’aller (re)visiter la partie touristique de Saint-Marcel d’Ardèche. Nous ne sommes qu’à 15 minutes en voiture, et j’ai très envie de revoir la cavité sous l’éclairage réservé aux touristes.  En effet, vu la taille des galeries et salles, nos lampes spéléos, même la Scurion, sont bien insuffisantes pour admirer le décor.

Daniel et moi avions déjà eu l’occasion de visiter la partie touristique et aussi, à plusieurs reprises, de la traverser lors de sorties spéléologiques, mais pour Delphine c’était une première. Elle est restée bouche bée et aspire à un prochain séjour en Ardèche pour découvrir le réseau qui, aux dernières nouvelles, totalise le chiffre impressionnant de 54 kms.

 

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Event de Peyrejal (7/04/15)

Encore une dont on nous avait parlé depuis longtemps mais que nous n’avions pas pris le temps de visiter plus tôt.

La cavité fait partie du système de la Claysse souterraine, qui se développe sous le synclinal de Saint-André-de-Cruzières. Le système est célèbre pour ses spectaculaires mises en charge et la violence des ses crues. Il est donc indispensable, avant de s’y engager, de vérifier que les conditions météos sont favorables, ce qui semble être le cas pour toute la semaine.

Entrée artificielle évent de PeyrejalAvant de nous changer, nous préférons aller repérer l’entrée, car il fait chaud et n’avons pas envie de passer trop de temps en plein soleil dans nos combis spéléos. Nous trouvons rapidement le puits artificiel, perdu au milieu du lapiaz et couvert d’une plaque d’acier de 50 cm de diamètre.

Sur le parking, pendant que nous nous préparons, nous sommes rejoints par un groupe de trois allemands qui viennent également visiter l’aven de Peyrejal. Après en avoir discuté ensemble, nous décidons d’équiper la cavité en double, chacun souhaitant prendre son temps pour la visite. Nous nous empressons donc et retournons vers l’entrée, suivis de peu par les allemands qui nous annoncent qu’un troisième groupe vient d’arriver sur le parking. Mais, que de monde sous terre ces jours-ci !

Nous descendons les quelques puits, les premiers n’étant pas bien larges, mais sans difficulté.

La base des puits se trouve à quelques pas seulement du siphon qui barre l’accès par l’entrée naturelle. Nous nous dirigeons donc vers l’amont, et plus exactement directement vers la branche de Sauvas, connue pour ses conduites forcées de forme parfaitement cylindrique. C’est de la promenade sur quelques centaines de mètres jusqu’au siphon amont. Nous devons nous baisser à de rares occasions.

Après avoir vu le lapiaz, la forme des galeries, les nombreuses arrivées d’eau, il est aisé de comprendre que s’aventurer dans le réseau en cas de mauvais temps relève de l’inconscience. Mais il fait très beau dehors, et nous pouvons donc nous permettre de prendre tout notre temps.

Sur le chemin du retour, Daniel en profite pour prendre de nombreuses photos, histoire d’immortaliser l’instant. Nous croisons le 3ème groupe qui se dirige vers le siphon terminal.

Chaque groupe a effectivement pris son temps ou s’est un peu perdu dans le dédale de galerie, car nous sommes les premiers de retour à la base des puits. Il y a seulement 2 équipements. Le troisième groupe a probablement choisi de partager l’équipement des allemands. Alors que nous sommes encore dans les puits, nous les  entendons arriver. Ils nous suivent de peu.

J’avais prévu de déséquiper, mais une perte de lentille m’en empêche, Daniel devra donc s’y coller ! Pas terrible la vision d’un seul œil ! Bref !!!

Il est encore tôt. Avant de prendre la route du retour vers le gîte, nous allons repérer l’entrée de la Cotepatière, que nous avons également mise au programme de cette semaine. Encore une fois, la cavité est facile à trouver.

 

Photos de cette journée :

Event de Peyrejal par l'entrée artificielle

- Reconnaissance de l'évent de Peyrejal (entrée naturelle) et de la Cotepatière

 

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